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La Fête à Versailles
Détail de la Grille Royale d'entrée en fer forgé,
à l'effigie de Louis XIV le Roi Soleil, Château de Versailles

Voici un programme royal élaboré autour d’une chronique toute à la gloire de la somptueuse première fête à Versailles  donnée par Louis XIV en 1664 et agrémenté par quelques extraits du théâtre de Molière où sont suggérées des ambiances de fête. Au cœur de ce décor festif, des musiques de Lully, Couperin, Campra, Marais…

   
 
Les Jardins
Les Muses Melpomène, Érato et Polymnie (vers 1652-1655),
Eustache Le Sueur (1616 Paris - 1655 Paris), Musée du Louvre
     
Le jardin baroque éblouit par la démesure de ses perspectives savantes, par la diversité de ses essences et par la variété de ses jeux d’eaux. Lorsqu'il prolonge le logis, il reflète bien souvent le caractère de son propriétaire. Mais c’est aussi un espace intime où chacun peut se retrouver face à la nature et à ses changements.  

Les poètes et les musiciens ne sont pas restés insensibles à ces lieux propices au faste de certaines fêtes, à la promenade bienfaitrice ou aux réflexions les plus profondes.

Notre programme s’attache plus particulièrement à servir l’heureuse rencontre de la nature, de la poésie et de la musique avec des poèmes de Boileau, Lemierre, L’hermite, Desportes,… assortis des extraits les plus représentatifs des répertoires de Rameau, Rebel, Marais, Purcell, ... 
 
 
La Passion
"Les Noces de Cana", 1563
Véronèse (1528 Vérone - 1588 Venise), Musée du Louvre

Il n’est ici question de passion amoureuse mais de la Passion vécue par Jésus de Nazareth.  Quand on évoque la Passion, terme issu du latin Patior : souffrir, endurer, on décrit les évènements qui se sont déroulés à partir de la cène, dernier repas du Christ avec ses apôtres, puis son arrestation, son procès, son humiliation, sa crucifixion et enfin sa mort.  

Nous avons choisi d’adapter pour notre trio l’oratorio de la « Passion selon Brockes » de Telemann.
Le texte du poète Barthold Heinrich Brockes paru en 1712, rencontra un très vif succès à sa parution et engendra plus de dix versions parmi les plus grands compositeurs allemands.
La version de Telemann, créée en 1716, se révèle particulièrement expressive, riche de symbolisme, de virtuosité, d'effets, le tout suscitant une immense émotion à la hauteur de l’intensité du drame. 

Concernant ce programme, notre version en français permettra à chacun de s’approprier le sens des textes récités et chantés et d’appréhender le génie de Telemann dans sa restitution musicale tout au long de l’accompagnement du récit.


 
Marie
La Crucifixion avec la Vierge
Pietro Perugino (Dit Le Pérugin) - Tempera sur bois 1482
National Gallery of Art, Washington
Le Stabat Mater est sans conteste le chef d’œuvre de Pergolèse. Créée en 1736, il s’agit d’une œuvre basée sur un texte liturgique qui propose d’abord une méditation sur les souffrances de la Vierge au pied de la croix, et qui présente ensuite une supplique. Le Stabat Mater a été composé pour deux voix chantées, accompagnées d’un orchestre restreint.

Le trio Les Accordenses, qui se consacre à la musique de l’époque baroque, propose ici sa propre version, arrangée pour sa formation instrumentale (violon baroque, flûtes à bec et violes de gambe).

S’il suit scrupuleusement le déroulé musical de l’œuvre, les artistes l’agrémentent en outre de textes poétiques issus de la littérature de l‘époque, évoquant les thèmes de la souffrance et de la peine.

Deux pièces emblématiques du répertoire de Vivaldi viennent encadrer ce programme d’une grande profondeur musicale, pour une séquence  qui, malgré ce que pourrait laisser croire son thème, vous propose en réalité un véritable hymne à la vie !

   
L'Astrée
Céladon se jette dans le Lignon
Gravure Daniel Rabel (1578-1637)
Extraite de "L'Astrée" d'Honoré d'Urfé (1ère édition - 1607)

L’Astrée, illustre et très long roman d’Honoré d’Urfé écrit au cours du premier quart du XVIIe siècle, ne se résume pas à la somme de quelques amours de bergères. Les Amours d’Astrée et de Céladon qui forment la liaison principale de l’œuvre se substituent largement à des récits plus ou moins indépendants mais toujours en rapport, de près ou de loin, avec les deux héros. En marge du récit, des poèmes, des madrigaux, des billets et des lettres illustrent le propos.

Sur fond de tradition courtoise au pays d’Arcadie - pour Urfé, la région du Forez et la rivière "le Lignon" - « L’honnête amitié » en guise d’amour engendre des drames, de l’inconstance, des intrigues, des trahisons, de la jalousie, des faux druides, de la magie, des travestissements face à l’honneur et à la fidélité. L’apparition de nymphes merveilleuses, les descriptions à foison de coutumes, de fêtes et autres  traditions pastorales ainsi que l’évocation de la Fontaine de la Vérité d'Amour, lieu emblématique entre tous, finira d’emporter le lecteur.
 
La magnifique langue d’Urfé, aussi plaisante à lire qu’à déclamer, a inspiré notre programme qui ne se cantonnera qu’à l’évocation du Livre premier, début du drame entre Astrée et Céladon. La suite vous appartiendra…

 
L'Astrée 2
Céladon et les Nymphes
Gravure sur Cuivre
 Daniel Rabel (1578-1637)
La colère et le ressentiment de la Bergère Astrée avaient poussé le Berger Céladon à se jeter dans le cours du Lignon. Mais sauvé et recueilli par de belles nymphes il reçut de leur part, dans le Palais d'Isoure, tous les meilleurs allègements qu'on peut souhaiter mais sans qu'il puisse bien guérir. De surcroit, influencée par un druide douteux, une nymphe plus particulière s'allait à dessein représentant toutes choses en lui beaucoup plus aimables, quitte à forcer le destin... Dans le même temps, les amis bergers de Céladon n'avaient retouvé de lui que son chapeau, tandis que les bergères tentaient de réconforter Astrée de la disparition de son compagnon...

Au programme, des musiques de Marais, Rebel, Couperin, Destouches,... pour accompagner ces épisodes tirés des Livres Deuxiesme, Troisiesme et Quatriesme de la Première Partie d'Astrée.

   
France Galante
Un été pastoral
François Boucher, 1749
Huile sur toile, Wallace Collection, Londres
La France Galante est une création des Accordenses très librement inspirée de « L’Europe Galante », Opéra-Ballet d’André Campra, créé en 1697. Alternant textes et musiques, les trois comparses de l’ensemble parviennent à rendre avec grâce, humour et une joyeuse énergie, ce qu’était l’esprit de l’œuvre de Campra. Amoureux de longue date de la musique baroque, ils jouent sur des instruments fidèles à ceux de cette époque : violes de gambe, violon baroque, flûtes à bec, percussions. Les textes sont extraits du livret d’origine, écrit par Antoine Houdar de la Motte

Tour à tour musiciens et comédiens costumés, Les Accordenses vous plongeront avec délices au cœur de ce divertissement royal d'un autre temps, dans les méandres de l’amour inconstant que célèbre cet épisode français ! On y croisera des déesses et des bergers qui ne se querellent que pour mieux s’aimer. Le ton est badin, la musique est enjouée et l’ensemble ne manque ni de subtilité, ni de poésie comme on les appréciait à l’époque… et aujourd’hui encore !

 



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